Tout et son contraire...
Le libéralisme demande aux états de réduire leurs déficits, donc leur dépenses et pour y arriver, ce système économique qui prône la libre concurrence, interdit le soutient de secteurs d'activités par des aides publiques. Il n'est pas du rôle des États d'être des acteurs économiques car cela engendre une forme de concurrence déloyale. Cela va plus loin, la santé, l'éducation, le social...et bientôt la police, l'armée... doivent se mettre au régime privé et de concurrence. Oui les États doivent procéder aux déréglementations nécessaires pour permettre aux business privées de remplacer le plus rapidement possible les secteurs publics. Bienvenue depuis 20 ans, aux modifications des statuts juridiques de nos grandes entreprises publiques, au revoir EDF, GDF, Renault, la poste pour ne citer que les plus illustres... Oui les États doivent assister sans réaction appropriées, à des désordres multiples, car intervenir ferait d'eux, des ennemis du système libéral.
Ce qui est valable au détriment des peuples, ne l'est plus quand il s'agit de sauver un système monétaire et financier. Là, pour sauvegarder les immenses intérêts de quelques uns, les grands maîtres de la pensée unique du moment, s'accordent à endetter nos États et même sont en train de construire l'endettement de l'Europe! Incroyable contradiction qu'à ce jour je n'ai entendu dénoncer par notre caste journalistique...Qu'en pensent les fameuses agences de cotation ? Pas grand chose d'audible non plus, en tout cas le grand public n'entend pas ces agences mettre en garde l'Europe dans sa nouvelle stratégie d'endettement.
Nous renforçons le concept du « privatiser les gains, nationalisation les pertes », c'est cela le libéralisme...se servir là où il veut, quand il le veut. Dans ces situations, la libre concurrence malade est bien contente de trouver le remède de la puissance publique.