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Mouvement de Réflexions et Propositions Citoyennes
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25 juillet 2011

Massacres

Massacre en Norvège :

Qu’il est pénible d’écouter les médias commenter avec ferveur ces actes abominables. Sans prendre de raccourcit on voit arriver directement le lien de cause à effet, le rôle des partis nationalistes qu’il serait judicieux d’interdire car voilà où cela mène. Et voilà en gros ce que j’ai entendu sur les ondes depuis que l’on connait l’identité du fou.

Parti nationaliste ou pas, il y a des fous aujourd’hui comme hier et comme demain.

1500 pages écrites par ce norvégien, ce n’est pas rien, aurons nous droit à de véritables informations à leur sujet ? Ou resterons nous à des banalités de la part des journalistes qui n’investiront pas véritablement ce sujet. Car en termes de responsabilité, nous pourrions nous pencher sur ceux qui ont créée le contexte favorable à cette tuerie. Nous revenons toujours à ces flux migratoires non européens  exagérés qui déstabilisent beaucoup d’européens. Oui les élites libérales au pouvoir, portent une partie importante de responsabilité de ces nombreux désordres parfois dramatiques. Mais de ces responsabilités il n’en n’est pas question. Le simple fait de s’interroger nous catalogue comme extrémiste.

 

Massacre au Rwanda :

Mais où étaient nos journalistes éclairés en 1994 lors des massacres ethniques ?

 Je me rappel du flou artistique qui a entouré cet évènement sans précédent. Je tentais de suivre l’actualité, jours après jours, semaine après semaine, mais d’après les informations qui nous parvenaient, je ne comprenais pas les véritables enjeux. En fin de compte, des tueries se déroulaient à grande échelle sous les objectifs de nos télévisions et les armes de notre armée. « sans précédent » en effet, car ces africains ont obtenus un « rendement » jamais atteint au 20ème siècle, hormis les bombes atomiques sur le Japon, et cela à l’arme blanche, sans camp d’extermination, sans chambre à gaz, sans convois de train, sans gestapo…

Comment cela a-t-il pu être possible ? Quel système politique et journalistique a permis cela ? 900000 morts en 3 mois. Certains reprochent à nos parents ou grands parents d’avoir été « collabo », de ne pas avoir résisté lors de la seconde guerre mondiale. Il n’était pas facile de résister à cette époque, la suprématie allemande était bien réelle, les armes entraient très rapidement en action, la vie ne comptai guère.  Mais en 1994, il était tellement plus confortable et peu risqué d’éviter ce génocide. Quelques régiments de parachutistes, quelques accords politiques avec des alliés, quelques bons reportages clair et net montrant le début des massacres, et l’opinion publique aurai adhéré à l’intervention de nos soldats. On ne peut pas dire qu’en haut lieu on ne savait pas. Je pense qu’une majorité de nos parents et grands parents pouvaient le dire entre 1940 et 1945. Mais notre génération, à l’heure de l’image reine, nous ne pouvons pas dire que l’on ne savait pas et ce, malgré le flou savamment entretenu.

Je n’entrerai pas dans les explications du pourquoi, du comment, même si c’est un sujet qui me tient à cœur, mais je peux remarquer comme vous, que l’engagement de notre armée dépend de paramètres rarement humanistes, que d’autres considérations bien moins glorieuses sont prépondérantes. Pourquoi ne pas engager notre armée à l’étranger, que suite à un référendum organisé après de véritables campagnes d’explications ?

Moralité, il est décevant d’observer nos journalistes à l’œuvre. Dans le cas de la Norvège, il n’y a pas besoin de passer beaucoup de temps sur le sujet, les faits sont là, simples, suffisamment explicite, si ce n’est le fameux texte de 1500 pages où il faudrait peut-être creuser. Mais quand il faudrait décortiquer un peu plus, le Rwanda, la Côte d’Ivoire, la Lybie, l’Afghanistan, les choses restent floues, complexes, on ne nous révèle pas clairement les intérêts des uns et les intérêts des autres, les risques pour les uns, les risques pour les autres, on entretien l’à peu près, l’ignorance. Il est préférable de garder les peuples dans l’à peu près.  

 

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